Château Loupiac-Gaudiet & Château Pontac

« Le plus important, c’est de faire le vin avec son cœur ».

Belle demeure située à proximité du village de Loupiac. Elle fut bâtie au 18ème siècle par un armateur bordelais pour en faire sa demeure de campagne. A ce propos et pour la petite histoire il fit construire le château d’exactement la même longueur que son bateau. Un livre de compte des différents passages de la Garonne, en date de 1829, est même visible dans la salle de dégustation.

Par la suite le château vit se succéder différents propriétaires jusqu’à l’arrivée, en 1920 de la famille Ducau, aujourd’hui toujours maître des lieux. La famille possédait déjà le Château Pontac acheté en 1870. Aujourd’hui ce dernier sert de chai de travail. vert-de-vin-chateau-loupiac-gaudiet-pontac (58) L’arrivée de cette famille à la tête du château marqua également le début de l’histoire viticole de cette propriété auparavant simple demeure bourgeoise.

Cette propriété appartient actuellement à Marc DUCAU, associé à son neveu Daniel SANFOURCHE qui en assure la direction. Sa femme, Marie-Laurence Sanfourche est en charge de la partie administrative et commerciale du château.

D’où vient le nom de Loupiac-Gaudiet ?

Le mot « Loupiac » est un héritage de l’ancien rattachement du Château à la toute proche église du XIIème siècle du village de Loupiac. D’ailleurs une petite porte au fond du parc débouche sur le jardin de l’église.
Quant au nom de « Gaudiet » il fait référence l’enclos situé derrière le château. Les deux noms furent associés lors de son rachat en 1920.

Quel est le Leitmotiv, lors de la création des vins, de Marc Ducau et de son neveu Daniel Sanfourche ?

L’oncle autant que le neveu ont exactement la même vision de leurs métiers, de leurs passions et des vins qu’ils produisent.
Tout deux recherchent « Avant tout la finesse, la concentration mais aussi le côté liquoreux mais sans que le sucre soit excessivement présent. Un vin vif, tout en fraîcheur et avec son propre caractère ». Ayant la même approche du vin ils « ne cherchent pas répondre à une mode mais à l’attente de la clientèle fidèle ainsi que faire des vins qu’ils aiment ». « Le plus important avec le vin, c’est de le faire avec son cœur ».

Les vins ne sont pas élevés en barriques mais en cuves (excepté pour le Château De Loupiac). La raison est que cela fait plus de 30 ans que les vins de cette propriété sont élevés ainsi (en cuve) ce qui en fait l’une des signatures, des caractéristiques de ce château.

Petit focus sur Marie-Laurence Sanfourche

Jusqu’à la rencontre avec son mari Daniel Sanfourche, Marie-Laurence ne buvait « jamais une goutte de vin », n’avait « jamais baigné dans le monde du vin ». En épousant un « homme qui se trouvait être un viticulteur » elle épousa aussi sa passion. Lui et son oncle (Marc Ducau) lui ont fait découvrir et aimer le vin petit à petit jusqu’à tomber amoureuse de ce monde qu’est le vin.

Côté anecdote:

Cet extrait provient d’une biographie sur l’un des anciens propriétaires du château Loupiac-Gaudiet, Monsieur Reinhold Dezeimeris :
« Pour l’instant, nous savons que le château était un hôpital auxiliaire nomenclaturé sous le n° 70 (repéré donc dans le jargon militaire HA n° 70). Il a été agréé pour 30 lits, sa direction était confiée à la Société de secours aux blessés militaires (SSBM) qui est une des trois associations qui composaient à l’époque la Croix-Rouge Française. De ce que l’on sait pour l’instant, il aurait fonctionné dès le 31 août 1914 et aurait cessé le 8 juillet 1915 bien que sa fermeture n’ait eu lieu qu’en janvier 1917». Ainsi donc le Château Loupiac-Gaudiet aurait servi d’hôpital militaire durant la Première Guerre Mondiale. Chose assez inédite pour un château !

Petite idée cocktail pour déguster le Loupiac autrement :

La veille prenez une orange et tranchez la. Mettez les tranches à macérer dans un récipient contenant 4cl de Cointreau et 4cl de Cognac. Réservez au frais. Le lendemain, avant de servir, versez sur les oranges et une bouteille de Loupiac. Voilà c’est prêt à déguster….! 😉

Remerciements à Marie-Laurence SANFOURCHE et à Denis pour leur accueil

Choukroun Chicheportiche Jonathan