Le Cloître des Cordeliers
Sept siècles d’histoire au cœur de la majestueuse ville de Saint-Emilion
Les Cordeliers est un cloitre bâtit par les frères franciscains au XIVème siècle. Avant la construction du cloitre des Cordeliers les frères occupaient une bâtisse située à l’extérieur de la ville de Saint-Emilion. Suite aux différentes guerres franco-anglaises ainsi qu’entre le roi de France et le Duc D’aquitaine celle-ci fut détruite.
En 1382 le Pape de l’époque, Clément V (le même qui fut à l’origine du Château Pape Clément en Pessac Léognan) ainsi que le roi d’Angleterre Richard II accordèrent donc une nouvelle concession aux frères franciscains, en plein cœur de la ville fortifiée de Saint-Emilion. Seul moyen à l’époque pour être protéger des différentes invasions, attaques et autres guerres dont la région fut le théâtre. La construction s’étala sur deux siècles, du XIVème au XVIème. A l’époque l’Aquitaine étant devenu anglaise grâce au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II en 1152 il ne faut pas s’étonner que la concession fût attribuée par un roi d’Angleterre.
Le Cloître des Cordeliers dans sa forme du XVIème siècle comptait un couvent, une église, une cour d’entrée, un chai, un cuvier, une cave, un jardin ainsi qu’un corps de logis avec six chambres.
En 1789, durant la Révolution Française, le cloître fut saisi comme bien national et en grande partie détruit. Il resta dans un état d’abandon totale jusqu’en 1892. Date à laquelle l’ancien cloître franciscain fut racheté par une famille sans doute originaire de Champagne, la famille Meynot. Celle-ci se lança dans la production de vin pétillant, chose assez ‘unique’ à l’époque pour la région.
Depuis quelques années, la maison LES CORDELIERS s’est lancé dans une démarche de restauration des bâtiments (dé-végétalisation, restauration par les Compagnons…), de montée en gamme par un travail sur la qualité de ses vins pétillants, de refonte du packaging des bouteilles et d’une intensification de la communication de la marque tout en conservant l’esprit du lieu afin de ne pas dénaturer l’histoire.
D’où vient le nom de « Cloître des Cordeliers » ?
Ce nom leur fut donné par le croisé Jean de Beauffort lors de la septième croisade en raison de leurs vêtements constitués d’un drap et d’une ceinture de grosse corde. La famille de Beauffort est notemment connue pour ses membres qui s’illustrèrent au cours des différentes croisades. Elle fut également hautement gradée dans les armées des rois Charles IV de Luxembourg, de Charles Quint, des Seigneur de la Maison de Bourgogne mais aussi du roi Philippe IV D’Espagne.
Qu’est ce qui est recherché chaque année ?
« Ce que l’on recherche avant tout c’est une certaine ‘facilité’ du fruit mais aussi de la légèreté, le fruit et la finesse des bulles. Pour l’élaboration on pratique la méthode traditionnelle et on cherche à sublimer les caractéristiques des cépages bordelais du Crémant »
Côté anecdote :
Le Cloître des Cordeliers a souvent servis de décor de film, d’opéra ou de théâtre. Ce fut notemment le cas en 1950. Le réalisateur Pierre Gaspard-Huit vint y tourner quelques scènes du film « La mariée était trop belle» avec Brigitte Bardot et Micheline Presle. Ici la vidéo, le Cloître des Cordeliers est visible au début dans les premières secondes ainsi qu’au niveau de la deuxième minute de cette bande annonce.
Les Cordeliers servit également de model en 1831 pour la création du décor de l’opéra « Robert le Diable» de Giacomo Meyerbeer, Eugène Scribe et Germain Delavigne, à l’Opéra Le Peletier de Paris.
Remerciement à Stanislas Cattiau pour son accueil.
Choukroun Chicheportiche Jonathan
Cloître des Cordeliers
2 bis rue de la Porte Brunet
33330 SAINT-EMILION
Tél : 05.57.24.42.13